vendredi 1 mai 2009

POLITIQUE : La grippe mexicaine

Cette nouvelle pandémie ravive en moi quelques inquiétudes, quant à l'efficacité des services de l'île à appréhender la chose.Il y a quelques années de cela, suite à une information d'une cliente, qui me signalait de nombreux décès dans son élevage familial de volailles, j'avais pris l'initiative d'appeler la Dass.On était un vendredi. Et de plus il était quinze heures. Pas de réponse. Je me rabats sur le laboratoire vétérinaire du chaudron. Une dame me répond que ce n'est pas son problème. Et que je n'ai qu 'à m'adresser à la Dass. Je lui signale l'avoir fait sans succès, et lui suggère de s'en occuper, en passant par un canal interne. Elle s'emporte alors et raccroche le téléphone. Je me tourne vers la Préfecture, où un charmant membre du cabinet , qui a l'air tout surpris de la réaction de ce petit monde,me dit prendre les choses en main. Il appelle me dit-il , la directrice des services vétérinaires, sur son portable.Cette dame n'apprécie pas apparemment d'être dérangée pour si peu. Je lui précise que je ne fais que lui signaler un fait, par ces temps de veille sanitaire concernant la grippe aviaire.Elle me promet , alors d'envoyer quelqu'un chez ma cliente, par mesure de précaution. Elle n'en a rien fait.J'avais dit au sous préfet, que j'avais queques doutes sur la fiabilité de ses services , en cas de coup dur.L'affaire du chickunguya, m'a malheureusement , donné raison.


La rue Maréchal Leclerc, la plus grande artère commerciale de l'île, pourrait connaître des moments moins sereins, en cas de propagation de la grippe méxicaine dans l'océan indien.

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